Destination inconnue
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Alitalia va tellement mal que Romano Prodi a pris lui-même le dossier en main. Le 17 octobre, le président du Conseil italien a reçu le PDG de la compagnie aérienne – publique à 49,9 % – et lui a donné trois mois pour trouver une solution, quitte à ce qu’elle soit radicale : la mise en faillite n’est pas exclue. La marge de manuvre de Prodi, à la tête d’une coalition de centre-gauche, est très étroite. L’Europe ne veut plus autoriser d’aides publiques à l’entreprise, qui a bénéficié d’une augmentation de capital de 1 milliard d’euros fin 2005. Mais ses pertes s’élèveront à 300 millions d’euros cette année, soit 5 % du chiffre d’affaires. Les syndicats ne veulent pas entendre parler de restructuration et défendent pied à pied les acquis sociaux des 11 000 salariés. Comme souvent en Italie, le débat se tient désormais sur la place publique, où de nombreuses voix s’élèvent en faveur d’un accord avec un transporteur asiatique. Reste à savoir lequel.
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