A l’affiche

Publié le 22 octobre 2006 Lecture : 1 minute.

– Café transit de Kambozia Partovi
(sorti à Paris le 18 octobre)
Son époux décédé, Reyhan refuse de se marier avec son beau-frère comme le voudrait la tradition. Et décide, contre l’avis de son entourage, de rouvrir le restaurant routier – le Café transit – qu’avait ouvert son mari près de la frontière de l’Iran avec la Turquie. Une histoire qui permet à la fois de dresser le portrait attachant d’une femme courageuse et de décrire les blocages de la société iranienne. Un plaidoyer féministe qui évite les lourdeurs habituelles du genre. Très réussi pour un premier film.

– Azur et Asmar de Michel Ocelot
(sortie à Paris le 25 octobre)
L’auteur de Kirikou et la sorcière (1998) et de Kirikou et les bêtes sauvages (2005) raconte l’histoire des retrouvailles de deux enfants, un Européen et un Maghrébin, qui ont été élevés en France par la même nourrice et qui se sont trouvés brutalement séparés. Un dessin animé de toute beauté qui est aussi une fable antiraciste. Quand le merveilleux s’allie à l’intelligence, que demander de plus ?

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– Ô Jérusalem d’Élie Chouraqui
(sorti à Paris le 18 octobre)
D’après le best-seller de Dominique Lapierre et Larry Collins, une histoire romancée de la création de l’État d’Israël. Le réalisateur avait l’ambition de proposer un film non partisan pour expliquer les origines du conflit au Moyen-Orient, avec pour héros un Juif et un Palestinien traités à égalité. Un parti pris purement théorique bien sûr, malgré la bonne volonté du cinéaste. Les bonnes intentions ne font pas les bons films. Surtout quand on privilégie comme mode de narration le genre mélodramatique.

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