La filière turque

Publié le 22 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Lors de son discours devant le Parlement de Damas, à l’issue de sa prestation de serment pour son second mandat à la tête de la Syrie, le 17 juillet, le président Bachar al-Assad a indiqué que la Syrie et Israël entretenaient des contacts via « une tierce partie », sans la nommer. Il s’agit en réalité de la Turquie, dont les services secrets ont déjà, dans le passé, joué le rôle de messagers entre les deux voisins (et ennemis). Il y a un mois, le chef de cabinet du Premier ministre Ehoud Olmert s’est rendu à Ankara dans ce cadre, et un haut responsable des services turcs a été signalé à Jérusalem il y a peu. Reste que ces contacts n’ont pour l’instant pas fait évoluer le conflit d’un iota. La Syrie exige des pourparlers bilatéraux officiels, lesquels devraient être précédés de la promesse par l’État hébreu de mettre fin à son occupation du Golan. Israël refuse toute précondition et n’entend mener de négociations que confidentielles, voire secrètes.

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