Convention contestée au Bénin

Publié le 22 juillet 2007 Lecture : 1 minute.

Après avoir suspendu, le 12 juillet, la licence de deux opérateurs privés de téléphonie mobile opérant au Bénin, MTN et Moov, pour non-respect du cahier des charges, l’Autorité transitoire de régulation des postes et télécommunications (ATRPT) vise à présent Bell Bénin. Un courrier adressé le 16 juillet demande à la direction du troisième opérateur de « prendre les dispositions nécessaires en vue de la signature de la nouvelle convention » avec l’État béninois. À défaut, l’ATRPT menace « de mettre les installations hors tension ». En réponse, la société dirigée par l’homme d’affaires et député Issa Salifou a dénoncé « un véritable ultimatum ». La nouvelle convention fixe le montant de la licence à 30 milliards de F CFA, pour dix ans, contre 5 milliards précédemment. « Ce chantage est intolérable. Les opérateurs privés ne peuvent payer une telle somme. En fait, les autorités veulent ainsi renflouer l’opérateur public Bénin Télécoms et sa filiale GSM Libercom, en difficulté », affirme une source proche de Bell Bénin. Des contacts ont été pris, les 19 et 20 juillet, lors de la visite à Paris du président Boni Yayi. Les opérateurs seraient prêts à verser 10 milliards de F CFA pour dix ans ou 30 milliards, mais sur vingt ans avec un paiement échelonné.

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