Quand la solidarité gagne l’international
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La Tunisie a transposé l’expérience du Fonds de solidarité nationale (FSN) pour lutter contre la pauvreté à l’international. En décembre 2002, la résolution lancée à l’initiative du président Ben Ali pour la création d’un Fonds mondial de solidarité (FMS) a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée générale des Nations unies. À l’image du FSN, le FMS intervient pour améliorer les conditions de vie des populations démunies et aider à la création et à la consolidation d’activités génératrices de revenus. Géré par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le fonds est financé par des contributions volontaires et, pour son démarrage, la Tunisie lui a alloué 10 % des contributions collectées par le FSN en 2004. Le 28 avril 2008, ce dernier a proposé à la communauté internationale le prélèvement d’un dollar sur chaque baril de pétrole pour accroître les ressources du FMS et les consacrer à la lutte contre le fléau de la faim dans le monde. Lors de la conférence de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la sécurité alimentaire mondiale, qui s’est tenue à Rome le 4 juin dernier, la Tunisie a réitéré cet appel en déclarant que, avec la flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, le FSM est devenu plus que jamais impérieux pour aider les pays les plus pauvres.
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