Moncef Badis, l’atout international de Tunisair
Après des études à HEC Tunis et un doctorat en gestion et marketing commercial à Paris, Moncef Badis, 54 ans, est entré à Tunisair en 1980. Son poste à Nouakchott – où il est arrivé en janvier 2007 pour mettre sur pied Mauritania Airways – n’est pas sa première expérience à l’étranger. Moncef Badis a déjà créé une vingtaine de lignes pour Tunisair, notamment lorsqu’il représentait la compagnie nationale tunisienne à Amsterdam et à Francfort. « L’aérien est un enjeu de développement, affirme-t-il. Surtout pour l’Afrique, qui dépend en grande partie de l’extérieur. Une classe moyenne est en train lentement de naître. Le potentiel est là. » Le challenge est toutefois difficile à relever. « Le problème de cette activité fortement capitalistique, c’est de réussir à trouver des financements. En particulier en Mauritanie, où le climat des affaires n’est pas facile. »
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise