Ambassade à hauts risques

Publié le 22 juin 2008 Lecture : 1 minute.

Appelé à l’Élysée pour coordonner les services de renseignements (voir p. 60), l’ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet, sera remplacé par Xavier Driencourt, 54 ans, actuellement directeur général de l’administration au ministère des Affaires étrangères. Contrairement à son prédécesseur, celui-ci n’a guère servi à l’étranger – si ce n’est en Malaisie, où il a été ambassadeur de 1998 à 2002 – et n’a pas d’expérience approfondie du monde arabe. Le moment est pourtant particulièrement crucial. Plusieurs attentats en Algérie ont visé des intérêts et des ressortissants français, tandis que le président Bouteflika hésite à participer pleinement au projet d’Union pour la Méditerranée – condamné par le Libyen Kadhafi – que Nicolas Sarkozy compte lancer officiellement le 13 juillet, à Paris.
Énarque, Xavier Driencourt a, en revanche, une bonne connaissance des aspects politiques de la diplomatie pour avoir été, pendant quatre ans, l’un des collaborateurs d’Alain Juppé au Quai d’Orsay puis à Matignon.
Au même moment, Alain Leroy, chargé de piloter le projet UPM à l’Élysée, va quitter ses fonctions pour aller remplacer à New York son compatriote Jean-Marie Guéhenno, secrétaire général adjoint de l’ONU chargé des opérations de maintien de la paix, qui part à la retraite.

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