Télécoms : 140 bougies…

… et de nets progrès dans la réduction de la fracture numérique.

Publié le 22 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Si la naissance du téléphone date de 1876, celle des télécommunications remonte à 1865, quand vingt pays créent, à Paris, l’Union internationale du télégraphe (UIT) pour harmoniser la circulation des informations codées en morse, un système né en 1844. Devenue une agence onusienne basée à Genève, l’Union internationale des télécommunications a célébré avec faste, le 17 mai, son 140e anniversaire à l’occasion de la Journée mondiale des télécommunications. Depuis Tokyo, où il participait à une réunion de travail, le Japonais Yoshio Utsumi, secrétaire général de l’UIT, a prononcé une allocution suivie en vidéoconférence partout dans le monde, notamment au parc technologique El-Ghazela, près de Tunis, où l’on prépare activement la seconde phase du Sommet mondial de la société de l’information (SMSI), du 16 au 18 novembre prochain.
Le SMSI entre dans le cadre de la mission fondamentale que s’est assignée l’UIT d’« offrir un accès équitable à l’information » à tous. La question était déjà à l’ordre du jour en 1985, quand un rapport de l’UIT relevait que plus de la moitié de l’humanité n’avait jamais passé un coup de téléphone. L’avènement du mobile et la multiplication des satellites de télécommunications ont cependant changé la donne. Depuis 1990, le nombre total d’abonnés au téléphone est passé de 10 % à 40 % de la population mondiale, celui des utilisateurs d’un cellulaire bondissant de 0,3 % à plus de 20 %. L’UIT espère pouvoir souffler ses 150 bougies avec un taux de pénétration téléphonique proche de 100 %.

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