Paroles d’otages et de bourreaux

Publié le 22 mai 2005 Lecture : 1 minute.

Simona Torretta, chef de mission italienne de l’ONG Un pont pour Bagdad : « Nous avions beau leur dire que nous étions contre l’occupation, que nous n’avions reçu aucun financement d’aucun gouvernement de la coalition, ils nous répondaient que nous étions des ennemies. »

Zeynep Tugrul, journaliste turque (au quotidien Sabah), frappée à coups de ceinture cloutée : « Ils voulaient juste torturer sans raison. »

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Georges Malbrunot, journaliste français (au quotidien Le Figaro) : « Autour de nous, deux Macédoniens ont été décapités, le garde du corps de Chalabi a été décapité… Ils nous ont dit : « Ici, c’est la terre de la guerre. Ne revenez pas en Irak, on n’a pas besoin de la presse étrangère. » »

« Abou Rachid », l’un des responsables de Tawid wal Djihad (le groupe d’Abou Moussab al-Zarqaoui) : « Ce n’est pas une bonne chose que de décapiter, mais c’est une méthode qui marche.

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