Le casse-tête des services de sécurité
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La CIA, dont l’antenne à Bagdad emploie quelque cinq cents agents américains (c’est aujourd’hui la plus importante au monde), tente avec beaucoup de difficultés de mettre en place des services de sécurité et de renseignements irakiens fiables et efficaces. En application de l’adage selon lequel « il faut un voleur pour attraper un voleur », les Américains ont recruté en 2003 et 2004 neuf mille anciens membres des Moukhabarat de Saddam Hussein, priés de mettre leurs talents au service du « nouvel Irak ». Problème : l’allégeance de ces agents au passé chargé est douteuse, et près de 90 % d’entre eux sont de confession sunnite, deux caractéristiques rédhibitoires aux yeux du pouvoir irakien issu des élections du 30 janvier. À la demande du Premier ministre Ibrahim al-Jaafari, un programme de débaasification et de « chiitisation » des services est donc en cours. En attendant, ces derniers sont presque totalement inopérants.
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