Et Soro, dans tout ça ?
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Pendant que les houphouétistes célébraient leurs retrouvailles, Guillaume Soro, le leader des Forces nouvelles, était aussi dans la capitale française pour faire la promotion de son livre, Comment je suis devenu un rebelle. Observateur privilégié du rapprochement de ceux qu’il appelle « les frères ennemis », le trentenaire n’a pas été invité par ses aînés : son mouvement n’est pas un parti politique et il ne tient pas à revendiquer l’héritage du Vieux. Il était cependant très informé du programme et s’est réjoui de la réconciliation de Bédié et Ouattara. « Aujourd’hui, il y a deux camps. Le camp de Gbagbo qui dit : « la Côte d’Ivoire aux Ivoiriens ». Et les autres qui prônent la diversité et l’ouverture du pays. » Alassane Ouattara a tenu à lui rendre hommage en saluant devant les houphouétistes « la contribution importante de notre jeune frère, Guillaume Soro » au dynamisme qui souffle au sein du G7 (le groupe qui réunit sept des dix partis signataires des accords de Marcoussis. Il « a permis la réconciliation de nos partis ». Même s’il a tenu à préciser : « Nous ne sommes associés ni de près ni de loin à la situation de guerre qui a prévalu jusqu’à aujourd’hui ».
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