Alliance de la division

Publié le 22 mai 2005 Lecture : 1 minute.

« En se précipitant pour signer ce pacte, Bédié s’autoproclame candidat du parti pour la présidentielle d’octobre 2005. Ce qui est inacceptable. » Militant du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Michel Lohoré est aussi président du Mouvement pour la démocratie interne de cette formation. Il dénonce ce qu’il qualifie de « mascarade grossière ».
Le 18 mai, l’encre de la signature du pacte des houphouétistes n’était pas encore sèche qu’éclatait un véritable tir de barrage. Un groupe de militants du parti d’Henri Konan Bédié, également réunis dans la capitale française le même jour, ne trouvait pas de mots assez durs pour fustiger une « alliance contre-nature ». « Un tel accord est un danger pour le PDCI et pour la Côte d’Ivoire. Bédié et Ouattara se haïssent. Chacun caresse secrètement l’ambition de devenir président. Or il n’existe qu’un seul fauteuil présidentiel en Côte d’Ivoire. Qui acceptera de jouer les seconds rôles ? »
Pour Mamadou Sylla, président de la « Génération Félix Houphouët Boigny », une telle décision nécessite la consultation de tous les militants de base. « Ce qui n’a jamais été fait. La réunion d’Abidjan sur le sujet s’est terminée en queue de poisson. Depuis, nous attendons que le secrétaire général Alphonse Djédjé Mady nous convoque à nouveau. »
« Or nous sommes à cinq mois d’octobre, et le PDCI ne connaît toujours pas son candidat. » Dans les couloirs du parti à Cocody, d’autres noms circulent : Charles Konan Banny, Émile Constant Bombet, Laurent Dona Fologo… Tous attendent cette convention.

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