Multiplication des fausses alertes
Au lendemain des attentats qui ont ciblé le 11 avril le Palais du gouvernement et un commissariat à Alger, les fausses alertes à la bombe se sont multipliées à travers la capitale algérienne. Les services de sécurité ont été submergés par les appels de personnes convaincues de la présence de voitures piégées ou de colis suspects. Le numéro vert (17) mis depuis quelques mois à la disposition des citoyens pour qu’ils puissent signaler les actes susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique a enregistré pas moins de 1 000 communications en l’espace d’une journée. Faisant suite à ces dénonciations, les artificiers de la police sont intervenus pour faire exploser plus d’une dizaine de véhicules mal garés. Parmi les milliers d’appels reçus, certains se sont révélés fantaisistes tandis que d’autres relèvent carrément de la dénonciation calomnieuse. Quatre personnes ont été arrêtées pour fausse alerte avant d’être déférées devant la justice.
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