Sale temps pour les barons
« Ces élections sont un véritable séisme politique », commenta un observateur à l’issue des interminables tours de scrutin qui ont clos l’assemblée générale de la CAF. Des barons du « hayatisme » ont mordu la poussière et de jeunes loups ont fait leur entrée au comité exécutif de la CAF. Ainsi, le Centrafricain Thierry Kamash et le Rwandais Célestin Musabyimana ont fait tomber le Congolais Sylvestre Mbongo et le Soudanais Kamal Sheddad. L’Égyptien Hani Aboo Rida et le Togolais Seyi Memene ont été réélus dans un fauteuil, faute d’adversaires, et le Guinéen Almamy Kabele Camara a pris comme prévu la succession de Mawade Wade. Pour le comité exécutif de la Fifa, le retrait de Salif Keita a favorisé l’élection de deux représentants de la zone Ouest, le Nigérian Amos Adamu et l’Ivoirien Jacques Anouma. Le Sud-Africain Molefi Olifant a été battu et le sortant Ismael Bhamjee (Botswana) a été nettement distancé. Mais il restera en place jusqu’en 2007 de même que le Malien Amadou Diakité, dont le mandat au comité exécutif de la CAF s’achèvera en 2009.
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