Baisse de la dette africaine
Son volume a diminué de 25 milliards de dollars depuis 1996.
![](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,height=810,fit=cover/medias/default.png)
Il y a des nouvelles qui font plaisir. Celle de la baisse de l’endettement africain en est une. Selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI), le volume de la dette du continent est passé de 300 milliards de dollars à la fin de 1996 à 275 milliards à la fin de 2004, soit une baisse de 8,3 %. Celle de l’ensemble des Pays en développement (PED) a en revanche augmenté, passant de 2 197 à 2 763 milliards. La part de l’Afrique dans le total a donc été ramenée à 10 %, contre 14 %. Pour une double raison : les prêteurs ont, tout en effaçant une partie de leurs créances africaines, réduit leurs engagements nouveaux.
Le FMI prévoit une légère augmentation à la fin de 2005, à 278,5 milliards de dollars. Mais sans conséquence sur le ratio d’endettement que l’on mesure par rapport aux recettes d’exportations de biens et services. La tendance générale est à la baisse. Mais si la moyenne des pays en développement est désormais inférieure à 100 %, contre 152 % en 1996, celle de l’Afrique est encore au-dessus, à 120 % fin 2004, contre 228 % fin 1996. Cela signifie que les efforts africains pour accroître les recettes en devises sont encore insuffisants : 229 milliards de dollars en 2004, contre 132 milliards en 1996. Soit une progression de 73 %, contre 105 % pour les PED.
* World Economic Oultlook 2004-2005, 300 pages, 49 dollars
www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2004/ 02/index.htm
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- L’État algérien accélère la cadence pour récupérer les biens mal acquis
- Pour la première fois, Mahamadou Issoufou condamne le coup d’État du général Tiani
- Amnesty International demande l’arrêt des expulsions forcées à Abidjan
- Au Niger, Abdourahamane Tiani et la stratégie assumée de l’« anti-France »
- M23 en RDC : cinq questions pour comprendre pourquoi le conflit s’enlise