Open Office, 3e édition
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Alternative gratuite aux produits de bureautique Microsoft Office, vendus entre 150 et 700 euros, la version 3 du logiciel Open Office sort à la fin de septembre. Au menu : traitement de texte, tableur, outils de présentation et de dessin, programme de gestion de base de données, éditeur Web, ainsi que des modules de création de cartes de visite et d’étiquettes. Soutenu par des poids lourds comme Sun, Novell ou IBM, désireux de contrer l’hégémonie de Microsoft, qui détient près de 90 % du marché, Open Office se veut plus complet, plus rapide et plus universel. De fait, le programme nécessite peu de ressources, fonctionne sur de vieux ordinateurs et les plates-formes Mac, Windows, Linux et Solaris.
À l’usage, l’ouverture et l’enregistrement des documents sont pratiquement instantanés. Open Office sait même importer les documents créés avec le logiciel concurrent, grâce à la compatibilité avec les formats Word, Excel et PowerPoint. La création de fichiers PDF destinés à l’envoi par e-mail, comme les communiqués de presse, les catalogues ou les listes de tarifs, est un jeu d’enfant. La suite gratuite dispose aussi d’un mode d’affichage de page côte à côte, d’un correcteur orthographique multilingue, d’un gestionnaire des notes et d’un tableur de 1 024 colonnes. Seul manque le logiciel de courrier électronique. Détrôner Microsoft Office reste cependant un pari que l’on peut croire perdu d’avance : WordPerfect de Corel a échoué, et les suites bureautiques telles que Think Free Office, Lotus Symphony ou Google Documents ne manquent pas.
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