L’État très mauvais payeur
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Dans le cadre des mesures prises par le gouvernement camerounais pour lutter contre la vie chère, l’entreprise publique Sonara doit, sur le marché local, vendre ses produits à un coût inférieur à leur prix de revient. En contrepartie de cette obligation politique, l’État est censé lui verser régulièrement une compensation régulière. Grâce à quoi le litre d’essence se vend 594 F CFA, alors qu’il devrait être à 650 F CFA au moins. « Le gouvernement bloque toute augmentation des prix, ce qui nous pénalise énormément et met l’entreprise dans une situation délicate », estime Charles Metouck. Le manque à gagner actuel, y compris la facture des carburants non payés par les militaires, dépasse les 70 milliards de F CFA.
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