L’état-major délocalise

Publié le 21 septembre 2008 Lecture : 1 minute.

À l’image des Conseils des ministres décentralisés, convoqués par le chef de l’État en dehors de la capitale pour faire face à une situation d’urgence ou pour se consacrer exclusivement aux problèmes d’une wilaya (département), le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major algérien, a décidé de réunir, à Tizi-Ouzou, le 17 septembre, l’ensemble de son staff. Étaient présents le général major Ahcène Tafer, patron des forces terrestres, les chefs des première (Centre) et cinquième (Est) régions et quelques galonnés du renseignement. Le choix de Tizi-Ouzou n’est évidemment pas fortuit, la Kabylie et les maquis du Djurdjura concentrant près de 80 % des actes terroristes commis par Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Peu d’informations ont filtré de cette réunion, dont l’ordre du jour portait sur la mise en place d’une nouvelle stratégie de lutte contre les djihadistes.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires