Des Africains dans la mêlée
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Et si la moisson automnale des prix littéraires apportait une bonne surprise en consacrant un auteur africain publié en France ? À regarder de près les listes rendues publiques par les jurés des prix Goncourt, Renaudot, Femina, Médicis et autres, ce n’est pas impossible.
Au petit jeu des pronostics, l’Algérien Salim Bachi (37 ans) paraît le mieux placé avec son roman Le Silence de Mahomet (Gallimard), sélectionné à la fois pour le Goncourt (10 novembre) et le Renaudot (idem). En compétition pour ce même Renaudot, on retrouve un autre Africain, le Guinéen Tierno Monénembo et son roman Le Roi de Kahel (Seuil), qui conte l’histoire d’un colon blanc qui voulait devenir roi du Fouta-Djalon (voir J.A. n° 2473)
Pour le Médicis (5 novembre), l’Algérien Boualem Sansal a ses chances avec Le Village de l’Allemand (Gallimard), même si le livre a déjà été couronné plusieurs fois cette année (Grand Prix RTL-Lire et Grand Prix de la Francophonie, entre autres).
Moins connu, le prix Wepler-Fondation La Poste (24 novembre) pourrait quant à lui être attribué au Togolais Kossi Efoui pour son roman musical Solo d’un revenant (Seuil). Dans la catégorie romans étrangers sont en lice : le Mauricien Barlen Pyamootoo, pour Salogi’s (Médicis), et le Sud-Africain Troy Blacklaws, pour Oranges sanguines (Femina).
Les sélections de l’Interallié et du grand prix de l’Académie française seront connues les 24 et 25 septembre.
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