Kenya : un eurobond d’un milliard de dollars en septembre

À peine sorti des élections, le gouvernement kényan annonce l’émission prochaine d’un emprunt obligataire sur les marchés internationaux. Objectif : financer des projets d’infrastructures, créateurs d’emplois et visant à rendre l’économie du pays plus compétitive.

En 2012, la croissance du Kenya s’est élevée à moins de 5% © Reuters/Antony Njuguna

En 2012, la croissance du Kenya s’est élevée à moins de 5% © Reuters/Antony Njuguna

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© Vincent Fournier pour JA

Publié le 13 mars 2013 Lecture : 1 minute.

Après une élection présidentielle plutôt apaisée, le gouvernement kényan vient d’annoncer son intention de lancer en septembre un emprunt obligataire sur les marchés internationaux. La locomotive économique de l’Afrique de l’Est entend lever un milliard de dollars pour financer le développement de ses infrastructures (routes et énergie notamment) et accroître ainsi sa compétitivité.

Même si quelques craintes de tension subsistent en raison de la contestation par Raila Odinga, le premier ministre sortant, des résultats donnant son rival, Uhuru Kenyatta, vainqueur, l’actuel ministre des Finances, Robinson Githae, tente d’ores et déjà de rassurer les investisseurs : « Le pays a mûri démocratiquement depuis l’élection de 2007 qui a été émaillée de violences. Désormais le pays est bien stable politiquement. Nos institutions fonctionnent correctement », a-t-il déclaré lundi dernier (11 mars) lors d’une conférence de presse. D’ailleurs le candidat perdant Raila Ondinga a  indiqué qu’il allait procéder de manière pacifique en faisant recourt à la justice.

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Croissance

De fait, le gouvernement affirme s’attendre à une accélération de sa croissance économique qui a été estimée à entre 4,5 et 5% en 2012 par le Fonds monétaire international (FMI). « Nous nous attendons à une augmentation des entrées de capitaux, en particulier les investissements directs étrangers. Nous tablons aussi sur une amélioration des performances du secteur touristique qui devrait se traduire par une croissance économique plus forte », a expliqué le ministre des Finances.

Cet emprunt obligataire était prévu depuis plusieurs années pour un montant initial de 500 millions de dollars, mais il a été repoussé en cause des violences postélectorales de début 2008 et de la crise financière internationale.

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