Sous le signe de l’innovation
L’innovation majeure de cette Biennale est sans doute la présence pour la première fois d’un commissaire général. C’est à l’Ivoirien Yacouba Konaté, professeur de philosophie à l’université d’Abidjan et critique d’art mondialement reconnu, qu’a été confiée la direction de la sélection internationale. Avec son équipe de commissaires associés, Konaté a examiné plus de trois cent soixante-dix candidatures provenant de vingt-huit pays pour retenir quelque quatre-vingt-dix artistes. Autre nouveauté, la décision de l’Union européenne de mettre en jeu un prix du « off » dans une formule très intéressante, car c’est le public qui fera office de jury en exprimant son choix au moyen de cartes postales déposées dans des urnes disposées à travers la ville. Dernière innovation, et pas des moindres ; pour la première fois, les régions du Sénégal sont mises en avant. Objectif : leur offrir la possibilité de rencontrer des professionnels et d’évaluer le niveau de leur production artistique.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Au Mali, le Premier ministre Choguel Maïga limogé après ses propos critiques contr...
- CAF : entre Patrice Motsepe et New World TV, un bras de fer à plusieurs millions d...
- Lutte antiterroriste en Côte d’Ivoire : avec qui Alassane Ouattara a-t-il passé de...
- Au Nigeria, la famille du tycoon Mohammed Indimi se déchire pour quelques centaine...
- Sexe, pouvoir et vidéos : de quoi l’affaire Baltasar est-elle le nom ?