Henry « le juste »

Publié le 21 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Ancien directeur du Congrès juif américain, animateur du Projet sur le Moyen-Orient au Conseil de relations étrangères, Henry Siegman est né en Allemagne. Il s’est enfui avec son père, Mendel, et sa famille à l’arrivée du nazisme, en 1933. Après un séjour en Belgique, il s’est caché en France, puis a rejoint Casablanca et les États-Unis. Ce qu’il a connu dans son enfance, explique-t-il, l’aide à comprendre ce que peut ressentir un Palestinien qui vit dans « la peur et l’humiliation » de l’occupation israélienne. Il ne cache pas que sa compassion pour le sort des Palestiniens lui vaut des relations difficiles avec certains milieux juifs. « Il n’y a qu’un seul de mes frères avec lequel je peux parler politique », dit-il. En août 2005, le New York Sun écrivait que « les articles publiés ces dernières années par Siegman ne se distinguaient guère de la propagande des tyrannies arabes ». L’intéressé, lui, veut s’en remettre à « la passion prophétique pour la paix et la justice qui est la clef de voûte du judaïsme ».

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires