Robert Assaraf
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A 69 ans, Robert Assaraf est l’une des figures les plus connues du judaïsme marocain. Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, ce natif de Rabat préside toujours le Centre de recherche sur les Juifs du Maroc, qu’il a fondé dans la capitale du royaume. N’évoquer que cet aspect de son parcours – même s’il est essentiel – serait pourtant très réducteur. Proche collaborateur du conseiller de Hassan II Ahmed Reda Guedira au cours des années 1960 et 1970, Robert Assaraf a ensuite dirigé, de 1980 à 1995, la toute-puissante ONA, ce conglomérat économique et financier au sein duquel le Palais avait de substantiels intérêts. En 1997, cet homme d’affaires fortuné fonde à Paris, avec ses amis Maurice Szafran et Jean-François Kahn, l’hebdomadaire Marianne, dont il assumera la vice-présidence jusqu’en octobre 2005. Une carrière de professionnel des médias qu’il complète avec la présidence de Radio Shalom – qu’il exerce toujours. C’est à ce dernier titre que Robert Assaraf vient d’achever, en collaboration avec une société française spécialisée, le premier audit complet de la presse marocaine, dont il nous livre ici la synthèse.
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