Repères
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Processus de Barcelone. La déclaration de Barcelone, en Espagne, a été signée le 28 novembre 1995 par les ministres des Affaires étrangères de l’Europe des Quinze et ceux de douze pays: Algérie, Chypre, Égypte, Israël, Jordanie, Liban, Malte, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie et l’Autorité palestinienne. La Libye et la Mauritanie les ont ensuite
rejoint, en tant qu’observateurs.
Trois volets. La déclaration de Barcelone définit les trois orientations majeures du partenariat.
Politique : une zone commune de paix de stabilité.
Économie: avant 2010, la libre circulation des biens et des services entre les deux rives de la Méditerranée.
Social : rapprocher les peuples en favorisant les échanges sociaux, culturels et humains.
Accords d’association. La zone euro-méditerranéenne de libre-échange résulte d’accords bilatéraux entre la Communauté européenne et chaque pays concerné. La Tunisie a signé cet
« accord d’association » en juillet 1995, le Maroc en février 1996 et l’Algérie en avril 2002. En 2004, la Syrie a été le dernier pays concerné à achever ces négociations.
Financement européen. Depuis sa création et jusqu’en 2003, le programme européen de
mesures d’accompagnement financières et techniques (Meda), principal outil institutionnel de financement, a consacré 5,45 milliards d’euros à la coopération entre l’Europe et le sud de la Méditerranée. À quoi s’ajoutent les 2 milliards d’euros consacrés chaque année
à cette région par la Banque européenne d’investissement.
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