3 questions à… Guy Roux

Publié le 20 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique/L’intelligent : Lorsque vous entraîniez Auxerre, vous n’appréciiez pas que vos joueurs portent Airness en dehors des stades. Aujourd’hui, vous en représentez la ligne seniors. Qu’est-ce qui vous a converti ?
Guy Roux : C’est inexact. Un jour, j’ai surpris Djibril Cissé en conversation avec Malamine Koné sur le stade. Je ne voulais pas qu’il aille signer le contrat à Paris pour qu’il se repose avant un match très important. Quand une rencontre [avec Malamine Koné, NDLR] commence par une engueulade, c’est plutôt bon signe… Par la suite, on a appris à se connaître, et il m’a convaincu. Même si elle est en pleine ascension et qu’elle fait de l’ombre aux grands, son entreprise est encore une PME, et j’aime aider les jeunes entrepreneurs. J’ai aussi été séduit par la nouvelle ligne seniors. Elle s’adresse aux personnes qui, comme moi, avancent en âge mais qui vivent parmi les jeunes, se sentent encore jeunes ou veulent le rester.
J.A.I. : Que manque-t-il aux équipes africaines pour remporter une Coupe du monde ?
G.R. : Peut-être rien, peut-être que c’est pour très bientôt… Les deux monstres habituels et expérimentés, le Nigeria et le Cameroun, vont manquer. La Tunisie peut être un outsider, mais elle ne dispose pas de joueurs exceptionnels évoluant dans de grands clubs européens. L’expérience va lui manquer, ce qui ne signifie pas qu’elle va mal jouer.
J.A.I. : La France a-t-elle des chances sérieuses ? Peut-on compter sur Zidane ?
G.R. : Je ne crois pas, mais elle peut nous surprendre. Une partie de l’équipe est en fin de course, comme Zidane. Depuis le 18 octobre 2005, j’ai exactement le double de son âge. Je vaux donc deux Zidane cette année !

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