Le torchon brûle

Publié le 20 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Délicates depuis plusieurs années, les relations entre la Tunisie et la Suisse ont connu une nouvelle dégradation le 16 novembre: on a frôlé l’incident diplomatique. La Suisse, qui avait accueilli à Genève, en décembre 2003, la première phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), avait en effet émis des réserves quant au choix de Tunis pour l’organisation de la deuxième phase (16-18 novembre 2005). Samuel Schmid, le président de la Confédération, avait même laissé entendre que le discours qu’il prononcerait dans la capitale tunisienne serait « corsé » et insisterait sur le respect des droits de l’homme. Il a tenu promesse, au grand dam de ses hôtes. Il est vrai que ces derniers auraient pu se montrer plus prévenants à son égard. Contrairement à tous les usages, aucun ministre ou responsable de haut rang ne s’est déplacé pour l’accueillir à l’aéroport de Tunis-Carthage, où seul le chef du protocole du ministère des Affaires étrangères était présent.

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