« Forbes » épingle la France

Publié le 20 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Dans une enquête parue en mai 2005, le mensuel américain Forbes mesure la pression fiscale en additionnant les seuls taux maximaux des tranches supérieures sans prendre en compte les impôts locaux. Avec ce classement sommaire – mais symbolique -, la France obtient la note record de 174,8, qui cumule le taux d’imposition des bénéfices des sociétés (34,40 %), le taux maximal d’impôt sur le revenu des particuliers (59 %, 48,06 % plus la contribution sociale généralisée), celui de la tranche maximale de l’impôt sur la fortune (1,8 %), des cotisations sociales patronales (45 %) et salariales (15 %) et, enfin, la TVA (19,6 %). Malgré la réduction du taux maximum de l’impôt sur le revenu à 40 % annoncée par Dominique de Villepin, la France conserverait la tête du classement avec une note de 166,8 points, talonnée par la Chine et loin devant l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis. Les Émirats arabes unis ferment, sans surprise, la marche. Hong Kong l’emporte sur Singapour dans sa compétition fiscale avec un taux d’impôt sur le revenu de respectivement 17,5 % et 20 %. Mais au classement traditionnel des prélèvements obligatoires par rapport au PIB, la Suède, quatrième selon le classement Forbes, arrive en tête avec un prélèvement fiscal (État et impôts locaux) de 50,8 % du PIB. La France se classe cinquième (44,9 %) devant l’Allemagne (36,2 %), le Royaume-Uni (35,3 %) et les États-Unis (25,4 %).

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