En finir avec les « diamants de la guerre »

Publié le 20 novembre 2005 Lecture : 1 minute.

Réunis en assemblée plénière, le 15 novembre, à Moscou, les pays africains producteurs de diamants et les principaux industriels du secteur membres du Processus de Kimberley sont parvenus à un accord pour encadrer la production et l’exportation des diamants d’Afrique de l’Ouest. Une résolution prévoyant d’introduire un contrôle spécifique des pierres précieuses émanant de la sous-région devrait être prise prochainement. Objectif : mettre fin au trafic des « diamants de la guerre », auquel se livrent aujourd’hui principalement les rebelles du nord de la Côte d’Ivoire, malgré la décision du gouvernement d’Abidjan, prise en novembre 2002, d’interdire toutes les exportations de diamants bruts. Les rebelles sont accusés d’exporter illégalement depuis cette date plus de 300 000 carats par an, via la Guinée et le Mali. Le texte du Processus de Kimberley devrait obliger les exportateurs ouest-africains à faire figurer sur les conteneurs expédiés plusieurs précisions sur l’origine et la nature des pierres qu’ils contiennent. Il devrait également enjoindre aux pays producteurs de la zone de voter des lois punissant leurs ressortissants soupçonnés de se livrer au trafic illégal de diamants.

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