Shaha Riza, le retour

Publié le 20 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Conséquence automatique de la démission de Paul Wolfowitz (voir pp. 24-25), Shaha Riza devrait réintégrer, courant juillet, ses fonctions à la Banque mondiale. Détachée le 1er septembre 2005, pour éviter tout « conflit d’intérêts » avec Paul Wolfowitz, son compagnon, elle a dénoncé les discriminations dont elle aurait souffert pendant sa carrière (1997-2005). « J’étais une femme arabe et musulmane, et je critiquais le statu quo au sein de la Banque », expliquait-elle le 30 avril pour justifier les compensations financières que lui avait accordées Wolfowitz en août 2005. Elle devrait prochainement démissionner d’elle-même, à moins de devoir affronter ses anciens collègues et surtout s’expliquer sur le contrat de consultant qu’elle avait conclu en 2003 avec une société sous-traitante du Pentagone à la demande expresse de Paul Wolfowitz. Ce contrat constitue une violation caractérisée de son engagement à la Banque, et donc un motif de licenciement sec.

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