Quand le Maroc et la Jordanie s’y mettent

Publié le 20 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Si les cliniques tunisiennes attirent de plus en plus de patients étrangers, elles ne sont pas les seules. Loin de là. Sur le créneau du tourisme médical, le Maroc entend bien tirer son épingle du jeu. Le royaume compte aujourd’hui près de 200 unités privées réparties à travers tout le territoire national avec une nette prédominance à Casablanca (40) et à Rabat (24). Environ vingt établissements supplémentaires sont en construction, sans compter les nombreux projets en gestation. À trois heures d’avion de la France, les cliniques marocaines, la plupart hyperspécialisées, proposent implants mammaires, liposuccions et rhinoplasties à prix discount et sous le soleil bien sûr. Aucune différence apparente avec l’offre tunisienne si ce n’est la volonté des médecins marocains d’entretenir des rapports privilégiés avec les patients. « Au Maroc, pas besoin de passer par une agence », affirment les spécialistes. En outre, les chirurgiens chérifiens ont entrepris de moderniser leurs offres pour attirer davantage de patients étrangers via leur site Internet. Autre pays dans la course, la Jordanie est devenue en quelques années le principal centre de soins du Proche- et du Moyen-Orient. Pour séduire une clientèle de plus en plus internationale, certaines cliniques du pays ont ainsi lancé des projets de résidences hôtelières à proximité de leurs installations. La santé, c’est aussi un business.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires