Quand la Chine s’en mêle

Publié le 20 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Après l’accueil du sommet Chine-Afrique en novembre 2006, l’organisation des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD) à Shanghai, du 16 au 17 mai (voir Focus p. 22), a été pour la Chine l’occasion de se perfectionner en matière de relations publiques dans l’optique des jeux Olympiques de 2008. Des progrès restent à faire Si, officiellement, personne n’a trouvé à redire à l’orchestration de l’événement, en privé, de nombreux cadres de la banque se sont montrés excédés par une accumulation de « détails ». Ainsi les participants africains n’ont-ils pu utiliser leurs propres ordinateurs et ont avoir recours aux appareils chinois. Tant pis pour la confidentialité des informations À deux reprises, le bureau d’un haut cadre de l’institution a été cambriolé, alors que les lieux étaient placés sous haute surveillance. Les journalistes n’ont pu avoir accès à un certain nombre de réunions censées leur être ouvertes. Enfin, un dirigeant chinois s’est en partie chargé de la conférence de presse de clôture.

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