Mittal en Tunisie ?

Publié le 20 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Pramod Mittal, le cadet de la famille qui tient le haut du pavé dans la sidérurgie mondiale (il préside Global Steel Holdings, à Londres), a fait une visite éclair en Tunisie, le 17 mai, où il a rencontré le Premier ministre Mohamed Ghannouchi et plusieurs membres du gouvernement. Divers grands projets inscrits dans le XIe Plan de développement lui ont été présentés. « M. Mittal a clairement manifesté auprès du gouvernement son intérêt pour investir en Tunisie », a indiqué Lyes Ben Chedli, un consultant international qui le conseille pour la Tunisie.
Outre le fer et l’acier, Mittal pourrait être intéressé par le développement des secteurs de l’énergie (pétrole, gaz, électricité) et des mines. Concernant l’usine sidérurgique d’El-Fouladh, pratiquement la seule du pays, ses intentions sont d’ores et déjà évidentes. Implantée sur le site d’un ancien arsenal à Menzel Bourguiba, près de Bizerte, l’entreprise publique dispose d’une capacité de production oscillant entre 100 000 t et 200 000 t. Elle n’est en mesure de répondre qu’à la moitié, à peine, des besoins locaux et doit être impérativement modernisée pour faire face à l’augmentation de la demande. « M. Mittal a indiqué que son groupe serait un candidat sérieux à une éventuelle reprise », a fait savoir Ben Chedli, qui est lui-même de nationalité tunisienne, mais basé à Paris.
Signe que la visite a dépassé le stade de la simple prise de contact, deux collaborateurs de Mittal ont prolongé leur séjour en Tunisie pour des concertations complémentaires avec les responsables des départements ministériels concernés. Par ailleurs, une équipe technique se rendra sur place dans les prochaines semaines. Jugeant sa visite « encourageante », Pramod Mittal l’a promis avant de repartir : « Je reviendrai. »

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