L’univers crépusculaire de Marie Ndiaye

Publié le 20 mai 2007 Lecture : 1 minute.

A 40 ans, Marie Ndiaye est l’auteur d’une douzaine de livres, dont les plus connus sont Rosie Carpe (Minuit, 2001, prix Femina) et Papa doit manger (Minuit, 2003), première pièce à entrer dans le répertoire de la Comédie-Française du vivant de son auteur. Avec son dernier roman, elle nous entraîne de nouveau dans son univers crépusculaire, habité d’hommes et de femmes singuliers. Inspiré par le thème de l’inquiétante étrangeté, au centre de l’uvre de Marie Ndiaye, Mon cur à l’étroit met en scène le désarroi d’un couple d’instituteurs lorsqu’il découvre qu’il est victime d’une vindicte populaire inexplicable. L’affaire tourne au tragique lorsque Ange, le mari de Nadia, se fait agresser et revient à la maison avec « un trou sanglant, à peu près au niveau du foie ». Ange refuse d’aller à l’hôpital de peur que les médecins ne soient animés eux aussi de la même haine. À partir de cette trame fondée sur la violence rituelle qui régit les relations humaines, Marie Ndiaye a construit un roman initiatique de quête et de questionnement de soi dont Nadia est la protagoniste principale. Un récit magistral sous la plume de l’un des écrivains français les plus talentueux de sa génération.

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