Le roi de la piste

Publié le 20 mai 2007 Lecture : 1 minute.

Depuis 1948, ce colosse impavide trace son chemin et sème ses pièces en Afrique. Car il fut longtemps irréprochable sur l’essentiel, désinvolte sur l’accessoire. Combien de Defender immobilisés parce qu’un organe mineur tardait à venir d’Angleterre ? Mais avec les années et l’arrivée de Ford aux commandes, le Defender a enfin compris que la solidité d’ensemble n’excluait pas la fiabilité sur le détail. Cette leçon apprise, l’avenir lui appartient, puisque les 4×4 de labeur traversent les modes et trouvent toujours de l’emploi.
Le Defender appartient à cette race, comme l’indiquent ses lignes taillées au fil à plomb, sa boîte courte, ses 25 cm de garde au sol et son architecture de lutteur : châssis échelle, essieux rigides. Selon l’usage, il est proposé en une multitude de versions : trois empattements et cinq carrosseries, du toit en toile au long break (4,60 m) en passant par les pick-up. En revanche, il n’offre aucun choix en matière de moteur : un turbodiesel quatre cylindres 2.4 de 122 chevaux, associé à une boîte mécanique 6 rapports, et c’est tout. En puissance pure, le Land n’a rien gagné par rapport au 5 cylindres 2.5 qui l’équipait jusqu’alors. La puissance est la même : 122 ch. Le Defender s’en contente, lui qui n’a jamais dépassé 135 km/h. En revanche, pour franchir, tracter, escalader, il lui faut du couple. Son nouveau moteur n’en manque pas : 367 Nm, soit 67 de plus que son prédécesseur.
Le Defender a également soigné son habitacle en adoptant une planche de bord monobloc venue du Discovery, avec commandes regroupées sur une console centrale. Plus cossu, moins bruyant, encore plus performant en tout-terrain, le Defender cru 2007 s’adapte ainsi à son époque, mais sans rien renier du précieux héritage reçu de ses aïeux. Ainsi vont les grandes familles.

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