Humour, saillies et sagesse
Pour vous faire sourire, grincer des dents – ou réfléchir -, ici, chaque semaine, une sélection subjective, la mienne, de ce qui a été dit ou écrit au cours des siècles par des hommes et des femmes qui avaient des choses intéressantes ou drôles à nous dire.
Publié le 20 mai 2007 Lecture : 2 minutes.
– Quand une femme parle, écoutez ce que disent ses yeux. Victor Hugo
– Un baiser ? C’est une demande adressée au deuxième étage pour savoir si le premier est libre. Alphonse Karr
– Le lecteur doit être inventé par l’auteur, imaginé dans le but de lui faire lire ce que l’auteur a besoin d’écrire, non ce qu’on attend de lui. Où est donc ce lecteur ? Il se cache ? Il faut le chercher. Pas encore né ? Il faut attendre patiemment qu’il vienne au monde. Écrivain, jette ta bouteille à la mer, aie confiance, ne trahis pas ta parole, même si aujourd’hui tu n’es lu par personne, attends, espère, désire, désire même si tu n’es pas aimé Carlos Fuentes
– Le poète est un géant qui passe sans effort par le trou d’une aiguille et, à la fois, un nain qui remplit l’univers. Pierre Reverdy
– On peut tout faire, en politique, sauf insulter l’espoir. Bertrand Poirot-Delpech
– Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s’arrêter, mais pour tenter l’impossible dans les meilleures conditions. Romain Gary
– Le pouvoir doit se définir par la possibilité d’en abuser. André Malraux
– À quoi sert un terrain de golf ? À jouer au golf Un court de tennis ? À jouer au tennis Eh bien ! un camp de prisonniers, ça sert à s’évader Dialogue du film ?La Grande Illusion de Jean Renoir
– La science serait plus aimable si elle ne servait à rien. Dans ce que nous nommons progrès, il y a 90 % d’efforts pour remédier aux inconvénients liés aux avantages que nous procurent les 10 % qui restent. Claude Lévi-Strauss
– Il est vraiment rare qu’on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas. Marcel Proust
– Un tableau ne vit que par celui qui le regarde. Pablo Picasso
– On imagine mal à quel point le désir du gain, l’envie, la vantardise, la grossièreté, l’avidité et, en général, tout cet ensemble d’attributs qui forment la malheureuse condition humaine peuvent s’observer dans un visage, une façon de marcher, un regard. Ernesto Sabato
– Que d’enfants, si le regard pouvait féconder. Que de morts, s’il pouvait tuer. Paul Valéry
– Nous ne sommes pas aussi inquiets que nous devrions l’être. Edgar Morin
– Si tu pries pour avoir une bagnole, tu l’auras pas. Mais si tu la piques et qu’ensuite tu pries pour qu’Il te pardonne, là ça peut marcher. Coluche
