Sénégal-Mali : avenir prometteur

Publié le 20 mars 2005 Lecture : 1 minute.

« Le Sénégal en mouvement et le Mali à ne pas négliger », tel était l’intitulé d’un séminaire organisé à Paris, le 17 mars, par l’Agence française pour le développement international des entreprises (Ubifrance), en présence d’une cinquantaine de chefs d’entreprise et investisseurs potentiels. Dans ces deux pays, les opportunités ne manquent pas et la situation macroéconomique incline même à l’optimisme.
Au Sénégal, la croissance a dépassé 6 % en 2004, avec une inflation contenue à 1 % et un déficit budgétaire maintenu à 2,7 % du PIB. Aminata Niane, directrice de l’Agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux (Apix), a réaffirmé la volonté de son pays de mettre sur pied un « environnement des affaires de classe internationale ». À terme, Dakar souhaite doubler son PIB et mise pour ce faire sur cinq secteurs à fort potentiel : tourisme, agriculture et agro- industrie, pêche, textile et confection, technologies de l’information. Pour Aminata Niane, « le secteur privé doit être le moteur de la croissance ». En 2003, les investissements étrangers au Sénégal n’ont été que de 78 millions de dollars, dont plus de la moitié sont français.

Le Mali, lui, a pâti, en 2004, d’une conjoncture moins favorable : faible pluviosité, invasion acridienne, chute des cours du coton et flambée du pétrole. « Ce pays doit développer d’autres secteurs que l’agriculture », a souligné Didier Veller, chef de la mission économique française de Bamako. Parmi les priorités retenues par le gouvernement
malien : les infrastructures, les biens d’équipements, l’agroalimentaire et les nouvelles
technologies. Les hommes d’affaires sont prévenus.

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