Raffarin sur le chemin des écoliers
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Simone Veil, le cardinal Lustiger, le ministre Jean-François Copé, Serge Klarsfeld, etc., qui ont accompagné Jean-Pierre Raffarin en Israël le 15 mars dernier, n’en sont pas encore revenus. Le trajet d’une quinzaine de kilomètres, à vol d’oiseau, qui sépare Jérusalem de Roglit, le mémorial où fut planté ce jour-là, au terme d’une brève cérémonie, un olivier parmi les 76 000 arbres qui célèbrent la mémoire des déportés juifs français, leur a semblé interminable. Et cela du fait des nombreux détours effectués par le cortège. La route directe Jérusalem-Roglit traverse en effet à plusieurs reprises le territoire palestinien occupé. Or il n’était pas question que le Premier ministre de la France cautionne l’occupation israélienne de quelque manière que ce soit et encore moins les implantations des colonies qu’on y trouve, fût-ce en frôlant leurs limites dans une cavalcade d’automobiles lancées à toute vitesse. Le protocole a donc préféré ignorer les contraintes d’un horaire surchargé et choisi de faire emprunter aux véhicules officiels le chemin des écoliers qui suit sagement, sans jamais la franchir, la frontière de la ligne d’armistice de la guerre de 1948, la fameuse « ligne verte »…
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