L’Europe aussi s’impatiente
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L’Union européenne ne veut pas être en reste dans l’offensive diplomatique sur le dossier de la crise ivoirienne. Son commissaire au Développement et à l’Aide humanitaire, le Belge Louis Michel, était attendu à Abidjan au cours du week-end des 20 et 21 mars. Il devait y rencontrer les principaux acteurs, dont le président Laurent Gbagbo. Alors que certains pays, comme le Canada ou l’Autriche, viennent de décider de suspendre purement et simplement leur coopération bilatérale, il entend rappeler à ses interlocuteurs ivoiriens les accords qu’ils ont signés à Marcoussis en janvier 2003. Pour peu que ces derniers donnent des gages, l’UE, membre du Comité international de suivi desdits accords, est prête à mettre à leur disposition les moyens nécessaires. Notamment en commençant par débloquer quelque 400 millions d’euros étalés sur cinq ans.
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