Museveni hausse le ton

Publié le 20 février 2005 Lecture : 1 minute.

C’est en présence de deux invités de marque – le président ougandais Yoweri Museveni et le Premier ministre belge Guy Verhofstadt -, que s’est déroulé, à Rome, les 16 et 17 février, le 28e Conseil des gouverneurs du Fonds international pour le développement agricole (Fida).
Devant les 163 délégués des États membres, les deux hommes ont témoigné des derniers efforts entrepris, à la fois par l’Europe et par les pays africains, pour vaincre la pauvreté et éliminer la faim et la malnutrition dans le monde. La conférence a aussi été l’occasion de saluer l’action de l’agence onusienne : aujourd’hui, deux cents projets et programmes sont en cours en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Plaidant pour un commerce véritablement équitable, le président ougandais a déclaré, non sans ironie, que « les Africains sont les plus grands donateurs ainsi que les plus grands employeurs du monde moderne ». Comprendre : en n’étant pas encore en mesure de traiter et de transformer leurs matières premières, les pays africains vendent à des prix dérisoires leurs principales ressources agricoles et « délocalisent en Occident » des emplois.
Le Premier ministre belge s’est félicité, pour sa part, de la contribution du Fonds de survie belge, qui a offert une « aide sans faille » au Fida en cofinançant 38 projets. Et formulé le souhait, repris par Yoweri Museveni et par le président du Fida, Lennart Båge, qui vient d’être réélu pour quatre ans, d’élargir le mandat et les ressources de l’agence afin d’accroître son activité sur le terrain au rythme de 10 % par an.

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