Le point de vue du PDG du laboratoire Novartis

Publié le 20 février 2005 Lecture : 1 minute.

Dans une interview publiée par l’hebdomadaire américain Newsweek daté du 21 février, le PDG de Novartis, le docteur Daniel Vasella, défend les grands laboratoires pharmaceutiques aujourd’hui sous le feu des critiques, et notamment parce qu’ils ne poussent pas suffisamment les recherches sur les maladies des pays en développement. « Le profit, dit-il, est absolument essentiel. C’est comme l’air que nous respirons. Mais peut-être plus importante encore est la propriété intellectuelle. Si vous la supprimez, vous supprimez la base de la récompense de l’innovation. »
Citant la lutte contre la malaria et le conflit « profit-charité », Vasella déclare : « Nous avons le médicament le plus efficace contre le paludisme. En 2003, nous avons livré 100 000 doses à prix coûtant, et 200 000 en 2004. Cette année, l’OMS en voulait 60 millions. C’est impossible, parce que l’un de nos ingrédients est une plante qui met un an à pousser. Là-dessus, Médecins sans frontières prétend que nous limitons la production parce que ça ne nous rapporte pas assez. Les faits, pourtant, sont là. Nous achetons toutes les plantes qui sont disponibles dans le monde, et nous avons signé un contrat avec des plantations au Kenya. Que voulez-vous faire de plus ? »

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