La route qui tue

Publié le 20 février 2005 Lecture : 1 minute.

C’est très bien, même si c’est triste, de rappeler que les accidents de la circulation tuent chaque année 1,2 million de personnes dans le monde, et que 90 % des morts sont originaires d’un pays « à faible ou moyen revenu » (voir J.A.I. n° 2300). Vous auriez pu souligner davantage que l’Afrique n’est pas épargnée. Je me souviens d’un article du Soleil de Dakar où l’on disait que notre continent a le taux de mortalité sur la route le plus élevé du monde. Aux facteurs habituels – consommation abusive d’alcool et excès de vitesse – s’ajoutent le mauvais état des routes et la dangerosité de véhicules d’occasion fatigués, venus plus ou moins légalement d’Europe.
En surfant sur Internet, je suis tombé sur le site www.afrik.com où j’ai lu que l’Algérie était le quatrième pays le plus touché de la planète par les accidents de la route. En particulier, la Nationale 5, entre Alger et Bejaïa, « concentre sur 250 km de bitume toutes les incivilités meurtrières accomplies par les chauffards algériens ». Il y aurait eu au total, en 2003, 4 314 tués pour quelque 30 millions d’habitants – au lieu de 3 581 en Grande-Bretagne pour une population double !

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