… Et aussi

Publié le 20 février 2005 Lecture : 1 minute.

Ray,
de Taylor Hackford
(sortie à Paris le 23 février)
Son premier agent lui demanda de s’appeler Ray Charles, éliminant le Robinson de son patronyme, pour qu’on ne le confonde pas, lors de ses débuts à la fin des années 1940, avec le boxeur Ray Sugar Robinson. Nul ne savait alors, à cette époque où il chantait et
jouait à la manière de Nat King Cole, que le futur Genius allait bientôt inventer un style qui lui vaudrait une célébrité incomparable : la soul music, un mélange entre le gospel et le blues, entre musique religieuse et chant d’amour. Ce film, dont l’interprète principal, Jamie Foxx, a été choisi par celui-là même dont il joue le rôle, est une biographie qui confine parfois à l’hagiographie. Et pourtant, il se laisse voir avec
plaisir, tant le destin du pianiste aveugle est à tous égards unique et instructif. Sans
compter qu’on ne se lasse pas de l’entendre interpréter ses créations, toutes issues de
moments forts et parfois tragiques de son existence.

Les tortues volent aussi,
de Bahman Ghobadi
(sortie à Paris le 23 février)
Une semaine avant le déclenchement de la guerre par les Américains en Irak, une bande d’enfants tente de survivre dans un camp de réfugiés kurdes à la frontière iranienne.
Leur principale activité: récupérer au péril de leur vie les mines antipersonnel disséminées dans les environs afin de les revendre pour un prix dérisoire. Un grand film, aux images superbes, qui submerge le spectateur d’émotions sans jamais chercher à
l’attendrir à bon compte. L’auteur déjà remarqué d’Un temps pour l’ivresse des chevaux
confirme son immense talent avec ce long-métrage composé d’une succession de petites scènes évoquant des situations horribles ou cocasses sur un ton toujours juste.

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