Désaccord arabe
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La bataille pour le poste de directeur général de l’Unesco est lancée, et ce deux ans avant l’échéance fixée au mois d’octobre 2009. Les rumeurs vont bon train, notamment dans les rangs des délégations arabes auxquelles il reviendra de soutenir les candidats de la région. Deux sont en lice, Aziza Bennani, ambassadrice du Maroc auprès de l’Unesco, et l’atypique ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, bête noire des Frères musulmans. Aucun désistement de l’un au profit de l’autre ne semblant se profiler, le blocage risque d’aboutir à l’élimination des deux. L’occasion sera alors belle pour les Européens – qui pencheraient plutôt, étant donné le contexte international actuel, pour un candidat issu de l’Amérique latine ou de l’Europe de l’Est – de clore le dossier aux dépens des Arabes, dont le fameux adage sera plus que jamais d’actualité : « Les Arabes se sont mis d’accord pour ne pas se mettre d’accord ».
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