Commentaire
Publié le 20 janvier 2008 Lecture : 1 minute.
La CAF, c’est un fait, ne cultive pas la transparence, surtout quand il s’agit de la vente des droits de télévision et de publicité. Ainsi Mustapha Fahmy n’a pas jugé utile de communiquer sur le projet de « centraliser la commercialisation » des matchs éliminatoires Coupe du monde/CAN 2010.
Il n’a pas informé les associations nationales que « l’agence internationale spécialisée » qui s’en occuperait (à la suite de quel appel d’offres ?) ne serait autre que « le principal partenaire commercial de la CAF », en l’occurrence Sportfive, acquéreur des droits de toutes les compétitions de la CAF jusqu’en 2016, et ce pour des montants qui demeurent secrets.
Sportfive n’étant pas spécialisée dans la diffusion d’images, il lui est difficile de procéder à des calculs précis de taux d’audience dans chaque pays.
Dans une interview au mensuel Miroir du foot, datée de juin 1996, le président de la CAF, Issa Hayatou, déclarait : « Je m’oppose à la confusion des éliminatoires CAN/Coupe du monde. Ce ne serait pas juste. » Depuis, il a changé d’avis
Dans un courrier daté du 23 novembre 2002 et adressé à son homologue de la CAF, le président de la Fifa, Joseph Blatter, écrit : « Nous sommes d’avis que, dans le cadre des éliminatoires, la Coupe du monde de la Fifa devrait avoir la priorité. Autrement dit, les qualifications pour la Coupe du monde de la Fifa pourraient servir simultanément pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN). Cette approche traduit la hiérarchie de nos compétitions et répond aux attentes financières des associations qui peuvent commercialiser elles-mêmes leurs droits sur la compétition préliminaire de la Coupe du monde. »
À qui ferait-on croire que la Confédération asiatique (AFC) gère la commercialisation des matchs de Coupe du monde des richissimes fédérations du Japon, de la Corée, de la Chine, de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Koweit, d’Oman ou du Qatar ?
