Après Tévoédjrè, qui ?

Publié le 19 décembre 2004 Lecture : 1 minute.

« J’ai reçu votre lettre de démission en date du 24 novembre 2004. Je souhaite à cette occasion vous remercier chaleureusement pour le travail que vous avez accompli au service de la Côte d’Ivoire et des Nations unies, dans des conditions souvent difficiles. Votre contribution à l’avancement du processus de paix, depuis votre prise de fonction en février 2003 en tant que mon représentant pour la Côte d’Ivoire, puis en tant que représentant spécial lorsque l’opération Nations unies en Côte d’Ivoire a été créée par le Conseil de sécurité, ne sera pas oubliée. Vous avez accompagné la Côte d’Ivoire au cours d’une phase difficile de son histoire, et votre dévouement au service de la paix aura marqué à la fois nos partenaires et le personnel des Nations unies qui aura servi sous votre direction. »
Tel est le contenu du message qu’a adressé, le 8 décembre 2004, le secrétaire général de l’ONU à son représentant spécial en Côte d’Ivoire démissionnaire, Albert Tévoédjrè. Pour remplacer le diplomate béninois, qui quittera définitivement Abidjan le 31 janvier 2005, Kofi Annan hésite entre José Brito, ancien ministre et actuel ambassadeur du Cap-Vert aux États-Unis, et deux personnalités tunisiennes : Kamal Morjane, numéro deux du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), à Genève, et Habib Ben Yahia, ancien ministre des Affaires étrangères. Annoncées, les candidatures du Mauritanien Ahmedou Ould Abdallah et du Guinéen Lansana Kouyaté ont été écartées.

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