Les conditions d’Olympio
La teneur exacte du message que le président Blaise Compaoré, facilitateur dans le Dialogue intertogalais, a fait parvenir à son homologue Faure Gnassingbé n’a pas été rendue publique. Mais on sait qu’il y suggère le réaménagement du gouvernement d’union nationale aux affaires à Lomé. Et que c’est l’une des questions qu’il a abordées avec Gilchrist Olympio, le leader de l’Union des forces du changement (UFC), qui a séjourné à Ouagadougou à la veille de la réunion, le 13 novembre, des principaux acteurs politiques togolais. Après lui avoir indiqué qu’il aurait souhaité obtenir la primature pour son parti, l’opposant a précisé au chef de l’État burkinabè qu’il s’accommode bien de l’actuel Premier ministre, Yawovi Agboyibo, et rejoindrait volontiers le gouvernement d’union. À condition toutefois que le président Faure Gnassingbé, à qui il a demandé d’ailleurs une rencontre, accepte d’y donner à l’UFC sa vraie place : au moins trois grands ministères, la Justice, l’Intérieur et les Finances.
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