Coalition antipalu à Paris

Publié le 19 novembre 2006 Lecture : 1 minute.

« Historiquement parlant, le paludisme n’est pas une maladie négligée ni une maladie émergente. On peut néanmoins la considérer comme telle, dans la mesure où, aujourd’hui, 90 % des malades ne sont pas traités », souligne Jean-François Girard, le président de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Le paludisme tue en effet entre 2 et 3 millions de personnes par an, dont 90 % en Afrique, et continue de progresser. Les outils pour le traiter et le prévenir existent pourtant : moustiquaires de longue durée imprégnées aux insecticides, usage de sprays insecticides, mesures d’éducation sanitaire, combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine.

Le partenariat mondial « Faire reculer le paludisme » (Roll Back Malaria) estime à 3,2 milliards de dollars par an les fonds nécessaires pour se battre efficacement contre la maladie dans les 82 pays les plus touchés. La création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a largement contribué à accroître les moyens financiers dont on dispose, mais ils restent très insuffisants.
À l’initiative des Amis du Fonds mondial Europe et à l’image de la « coalition » qui a été formée à Londres en juin dernier, vingt-trois organisations françaises issues des milieux associatif, institutionnel, industriel et de la recherche publique et privée ont décidé d’unir leurs « efforts pour créer une plate-forme de dialogue. Objectif : réveiller les consciences et mobiliser l’opinion publique et les décideurs politiques ». Le réseau a été lancé officiellement le 15 novembre. Le « recul » du paludisme figure parmi les Objectifs du millénaire pour le développement.

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