Rolls-Royce ne connaît pas la crise
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Les uns licencient ou délocalisent, Rolls-Royce recrute. La célèbre marque anglaise, aujourd’hui propriété de l’allemand BMW mais toujours fabriquée à Goodwood, dans le West Sussex, a embauché deux cents salariés en 2008 et compte en faire autant en 2009. Normal : les ventes ont augmenté cette année de 40 %. D’autres fabricants de voitures de luxe comme Ferrari ou Lamborghini se félicitent eux aussi de leurs bons résultats, dans le marasme général.
La solidité de Rolls-Royce repose essentiellement sur la fidélité de sa clientèle moyen-orientale, jamais avare de pétrodollars, mais aussi sur le succès rencontré par le dernier modèle de la marque, la Phantom Drophead Coupé. Comme Lamborghini et Ferrari, Rolls-Royce fabrique en outre des voitures à la demande.
Il y a bien eu ces derniers temps quelques annulations de commandes, indique-t-on chez Lamborghini, mais cela n’a fait que réduire la liste d’attente. Les achats réalisés par les « spéculateurs », qui n’achètent un véhicule que pour le revendre avec une plus-value, sont également en baisse. Mais rien de grave.
Commentaire pudique de Tom Purvis, le directeur de Rolls-Royce : « Nous savons que nous ne sommes pas à l’abri des difficultés – personne ne l’est -, mais il est exact que nous sommes un peu à l’écart. »
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