Bye-bye Rwanda ?
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Si la décision prise le 14 octobre par le gouvernement rwandais de supprimer l’enseignement en français dans le secondaire et le supérieur (le primaire étant dispensé en kinyarwanda) au profit de l’anglais a suscité un vif émoi lors du sommet de Québec, on précise à Kigali que la participation du Rwanda aux futures assises de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) n’est nullement remise en cause. Le français conserve son rang de seconde langue officielle du pays à égalité avec l’anglais et derrière le kinyarwanda, ainsi que le stipule la Constitution, et il sera enseigné à l’école comme l’anglais l’était auparavant, les deux langues échangeant en quelque sorte leurs positions respectives. Le Rwanda, qui était représenté à Québec par son Premier ministre, va rejoindre le Commonwealth en 2009, sans pour autant quitter l’OIF – imitant en cela le Cameroun et, bientôt, peut-être, Madagascar. Une évolution « dictée par les nécessités de l’économie et de la communication », mais que les procédures judiciaires croisées entre Paris et Kigali a sans nul doute accélérée.
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