Une solution pour le Sahara occidental
Avec le blocage persistant du processus mis en place par les Nations unies pour déterminer le statut définitif du territoire, les difficultés récurrentes auxquelles l’Union du Maghreb arabe (UMA) se trouve confrontée, de même que les dernières manifestations qui ont secoué Laayoune et d’autres villes sahraouies sous contrôle marocain (voir J.A.I. n° 2318), le dossier du Sahara occidental connaît une nouvelle phase de son évolution. Celle-ci pourrait déboucher sur une solution ou, du moins, inciter les parties impliquées à une réflexion sur les moyens d’y parvenir rapidement. Plus que jamais, il n’y a que deux choix : la reprise de la guerre ou la relance du processus de paix dans le cadre des Nations unies, parallèlement à la poursuite de la dynamique maghrébine.
Cette solution est la meilleure. Elle a l’immense avantage de donner à la Minurso l’occasion de poursuivre ses efforts pour identifier les habitants, afin d’aboutir à un référendum dont la régularité et la transparence seront garanties par la communauté internationale. Au peuple de déterminer l’avenir du territoire et, par la même occasion, de libérer l’UMA du boulet qui empêche toute concrétisation.
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